samedi 31 mars 2018

Hommage à Gérard Sauret

Les obsèques de Gérard Sauret ont été célébrés vendredi matin 30 mars.

Voici ce que Guy Gérard a dit :

" La disparition de Gérard SAURET, même si nous la savions inéluctable en raison de la gravité de la maladie qui l’assaillait, nous emplit de chagrin, et, à cet instant, j’ai la certitude de parler au nom de tous les habitants de M.L. et plus largement du Fumélois dont chacun savait et connaissait ses qualités de cœur, de dévouement et de désintéressement.
Notre commune vient de perdre un serviteur de talent, un homme intègre, humaniste éclairé, attaché à la culture sous toutes ses formes, à la défense du patrimoine et de l’art, fil rouge de son existence.
Je n’aurai pas l’outrecuidance de retracer de façon exhaustive une carrière aussi remplie que la sienne, mais en retracer les grandes lignes permettra d’illustrer le fil conducteur d’une vie vouée au partage.
Cet engagement, on doit d’abord en chercher la source dans l’éducation familiale qui lui fut donnée par des parents soucieux du développement intellectuel de leur enfant. Donc, rien d’étonnant que de voir le jeune Gérard, dès l’âge de 14 ans, réaliser ses premiers tableaux et puiser auprès de son père enseignant le goût de la transmission. Après un passage à l’Ecole des Beaux Arts de Bordeaux où il put développer et enrichir ses techniques picturales, il décidait, avec son épouse, de venir, en 1953 s’installer dans notre commune pour y créer sa première activité professionnelle de fabrication de jouets de bois sous la marque « Baby Lux », dénomination qui doit rappeler de lointains souvenirs aux plus anciens de nos concitoyens.
Vint ensuite sa période d’enseignant. Pendant plusieurs décennies, il dispensa au collège de Libos des cours de dessins et de peinture et l’on peut affirmer, sans crainte d’être démenti que les séances qu’il animait et où transpiraient sa gentillesse et sa bonhommie ont laissé d’excellents souvenirs à ses élèves.
Parallèlement à son activité pédagogique, il décidait d’ouvrir avec son épouse une galerie d’art, la 1ère du Département , dans les années 60 où, chaque année, il nous était donné l’opportunité de rencontrer, avec leurs œuvres, des artistes qui, aujourd’hui, ont atteint une renommée nationale, voire internationale : J.Claude MAUREL, LASBOUYGUES, Sakti BURMAN, Maïté DELTEIL, BOGHOSSIAN, N. ROUSSEAU GROLEE sont des noms qui nous sont devenus familiers parce que Gérard Sauret et son épouse ont souhaité faire partager au plus grand nombre cet amour de la peinture qu’ils avaient en eux.
Cette galerie était également le lieu où l’on venait faire encadrer ses toiles, restaurer ses tableaux, ses statues. Gérard SAURET était réellement l’artisan multi-carte de l’art.
Mais son engagement ne se satisfaisait pas de cela. « L’homme n’est rien d’autre que ce qu’il fait » disait Sartre. Cette maxime Gérard Sauret se l’est appliquée à lui-même : il a créé, d’abord dans le cadre des activités du CLACS, puis, après sa suppression, au sein de l’A.L.M.L. un atelier de dessin et de peinture ouvert à tous, adultes, handicapés, enfants, où, depuis 30 ans il aidait, guidait, dispensait ses conseils et offrait, chaque année, une exposition des travaux dont la qualité surprenait les visiteurs.
Et comme tout ceci ne suffisait pas, il travaillait à ses propres productions qu’il présentait dans de nombreuses expositions personnelles ou salons : à Paris (maison des poètes), à Limoges, à Bordeaux, à Lauzerte, à Monflanquin, etc…ce qui lui valut de nombreux prix. Cheville ouvrière du Salon Roger Arnould de Fumel, il consacra, durant de nombreuses années une énergie certaine pour en assurer le succès tout en participant activement au fonctionnement du Syndicat d’Initiative du Fumélois avant que celui-ci ne devienne une compétence de la Communauté des Communes.
Ce souci du partage et de l’animation ne pouvait rassasier cet homme avide de réflexion, d’actions et de réalisations
Une de ses réussites à laquelle j’attache une importance particulière demeure la création, au début des années 1970, du club archéologique de M.L. et des conséquences qu’elle allait produire.
L’église romane et le château prieural de Monsempron constituent un ensemble architectural majeur. Si l’église a bénéficié d’un entretien régulier, il n’en était pas de même pour le Prieuré qui présentait un état de délabrement avancé et qui servait de lieu d’expérimentation aux recherches et aux fouilles d’une équipe de jeunes monsempronais à l’imagination débordante. Et c’est là que Gérard Sauret eut le génie de fédérer toutes ces énergies et de les canaliser vers un utile travail de restauration, donc de prise de conscience. Et c’est cet apport bénévole qui a permis, dans un premier temps de sauver le Prieuré, d’aménager les premières salles d’exposition et d’enclencher la poursuite de la rénovation de ce monument. Tout au long de ce processus, ces jeunes se sont formés, sont devenus des historiens ou des préhistoriens de grande valeur qui ont poursuivi leurs classes lors des fouilles de Las Pélénos à Monsempron, la Pronquières à St Georges, Casse gros à Trentels, au château de Sauveterre. Les Alain QUINTARD, Alain TURC, Yannick ZABALLOS, Ruffino et Joséphine PINEDA savent bien ce qu’ils doivent à Gérard Sauret. Et ce sont les travaux qu’il a diligentés qui ont permis l’intervention de la DRAC pour réaliser les fouilles et l’ouverture à la visite de la crypte de l’église. Son travail d’initiation a également débouché sur l’obtention d’un doctorat d’histoire pour 3 membres de ce groupe archéologique : Pierre SIMON, le Président de notre Amicale Laïque, J.Marie Le TINSORER, éminent préhistorien professionnel et Alain TURC, l’un des responsables du musée de la préhistoire des Eyzies. Son rôle, dans la défense et la restauration du patrimoine a été décisif et les vocations qu’il a fait naître nous permettent de profiter de la connaissance de ces spécialistes et de leurs travaux.
Cet engagement désintéressé, sa propension à rechercher constamment une action nouvelle, ses propositions pour la restauration et la sauvegarde du patrimoine, pour l’animation culturelle nous ont conduit à le solliciter pour nous rejoindre au sein de l’Equipe Municipale. Et pendant 13 ans nous avons eu le bonheur de partager sa présence bienveillante et productive.
Cher Monsieur SAURET, ces compagnons de route que nous avons étés parce que nous avons trouvé en vous cet humanisme généreux et tolérant qui est le fondement de notre vie militante et publique vous pleurent et dans leur « au revoir », de toutes leurs forces, ils vous disent « merci ». Vous aviez un devoir envers les autres : les faire profiter de votre amour pour l’art et la culture sous toutes ses formes et vous vouliez que tous puissent y accéder. Noble et généreuse tâche dont vous vous êtes acquitté jusqu’à la veille de votre disparition.
Voilà l’homme que vous étiez, amical, affable, souriant mais exigeant, un homme qui fait honneur à une collectivité parce qu’unanimement reconnu, un homme que nous avons eu la chance et le plaisir d’accompagner.
A vous, Madame Sauret, à toi, Philippe, à toi, Aurélie, à votre famille, en mon nom personnel, mais je peux affirmer aussi être l’interprète de tous nos concitoyens, j’adresse l’expression de toute notre compassion, l’assurance de nos très sincères condoléances, de notre sollicitude et de toute notre amitié.
Oui, Mme Sauret, la séparation est douloureuse, mais en termes de consolation, mesurez la chance d’avoir fait un si long chemin à côté de Gérard.
Et à l’instar de Charles PEGUY, écoutez-le vous dire ;
« La mort n’est rien, je suis passé dans la pièce à côté
Parlez de moi comme vous l’avez toujours fait
Ne prenez pas l’air solennel et triste
Continuez de rire de ce qui nous faisait rire
Le fil n’est pas coupé
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin
Vous voyez, tout est bien ».

dimanche 18 mars 2018

vendredi 23 mars, Les enfants et les écrans, 20 h 30, salle du Foirail

Céline Belliard, journaliste, formatrice éducation aux medias est venue, à l'invitation de l'amicale, animer une soirée sur Les enfants et les écrans. Des parents, des familles même, avaient répondu à cette proposition et ont partagé leur vécu confronté à des informations issues des nombreux rapports qui sont parus sur le sujet.
 
Cette soirée poursuivait le cycle entamé par le REAP (Réseau d'éducation à la parentalité) pour aider les parents dans leur tâche souvent compliquée d'éducateur mais que l'on peut vivre avec humour et confiance si on partage avec d'autres ! 

L'intervenante a conseillé aux parents également de se reporter aux très nombreux documents disponibles sur le sujet sur internet, en particulier les sites du CLEMI, de YAPAKA et de e-enfance.


souvenirs du samedi 17 mars, auberge espagnole et danses occitanes,






samedi 17 mars 2018

vendredi 2 mars "Être parent n'est pas facile mais ... pas de panique"

L'amicale laïque de Monsempron-Libos et le Réseau Parentalité de la municipalité ont organisé cette soirée pour aider les parents dans leur tâche d'éducateurs.

Nadine Solbès a su captiver l'attention des parents qui avaient répondu nombreux à l'invitation en leur rappelant d'abord les droits et devoirs fixés par le code civil puis en leur donnant un éclairage sur quelques principes de la communication.Elle a même proposé aux parents présents de leur envoyer les supports qu'elle a projetés pendant son intervention. En réponse à des demandes d'aide liées à des cas difficiles d'incompréhension, elle a indiqué que le CMS (Centre d'Aide Médico-social) pouvait intervenir en matière de conseil et de facilitation. 

Le vendredi 23 mars à 20 h 30, il y aura une autre soirée sur "Les enfants et les écrans" mais à la salle du foirail, sous l'école maternelle de Monsempron.

Un écho très sympa dans La dépêche :

vendredi 9 mars 2018

rappel aux amicalistes, vendredi 16 mars, auberge espagnole




L'amicale organise son auberge espagnole pour que les amicalistes puissent tout simplement se retrouver. Cette année l'animation sera assurée conjointement par le groupe Danses occitanes de l'amicale et l'orchestre des clubs de Trentels et Villeneuve.

 Activités 2023 - 2024